contact : georges.latour@gmail.comMise à jour dimanche 19 février 2023

Encéphalite à tiques

Encéphalite à tiques

Infection virale transmise par les piqûres de tiques infectées.
Présence du virus de l'encéphalite à tiques de type occidental sur l'ensemble de la Croatie.
La vaccination contre l'encéphalite à tiques est recommandée pour des séjours en zone rurale ou boisée du printemps à l'automne.

"L'encéphalite à tiques peut entraîner des séquelles neurologiques voire le décès. Elle est très rare en France mais sévit dans certains pays d'Europe (dont la Croatie) et d'Asie, c'est pourquoi la vaccination est recommandée avant de se rendre dans certaines zones endémiques. Elle est due à un virus transmis à l'Homme par la piqûre d'une tique infectée. Après une période d'incubation de 1 à 2 semaines, la maladie débute par un syndrome de type grippal (fièvre, céphalées et frissons) puis, chez 20 à 30% des malades, des symptômes liés à une encéphalite apparaissent : prostration ou agitation, somnolence, délire, troubles du tonus musculaire, pertes d'équilibre, avec 2 à 3% de décès et des séquelles neurologiques permanentes dans 10 à 20% des cas. Le traitement de cette maladie est uniquement symptomatique et la prévention reste la meilleure des protections.

Vaccination

Contre l'encéphalite deux vaccins sont disponibles en France sous le nom de Ticovac® et Encepur®.
Les schémas vaccinaux sont les suivants :
• Ticovac® : trois injections à M0, entre M1 et M3, puis entre M5 et M12.
• Encepur® (utilisable à partir de l'âge de 12 ans) : trois injections à M0, entre M1 et M3, puis entre M9 et M12.
Pour les deux vaccins, le 1er rappel est à faire 3 ans après la 3e dose, avant une réexposition éventuelle au virus de l'encéphalite à tiques.
Si une immunisation rapide est nécessaire, deux schémas accélérés peuvent être utilisés, selon la spécialité :
• Ticovac® : deux injections à J0 et J14 (3e dose 5 à 12 mois après la 2e)
• Encepur® : trois injections à J0, J7 et J21 (auquel cas le 1er rappel doit être administré 12 à 18 mois après la primo-vaccination).
En zone d'endémie, il faut également éviter de consommer du lait cru (ou ses dérivés) puisque le lait peut contenir des virus.